"Ce film est un film d'action. Je comptais le classer "documentaire". Malheureusement, son inspirateur ne méritaient même pas que je corrige mon premier jet pour rectifier le tir... C'est pour ça qu'à la fin... il y a des ninjas !"  

James Goodwin  

"De toute façon, on ne peut pas limiter James Goodwin à un seul genre, son art prend tout son sens à la croisée des chemins méta. Voyez cela comme un nouveau sommet de son art. Le haut du précipice avant la chute ultime. Un coup de poing dans la fourmilière de ses angoisses. Il est, sous sa forme la plus brute, un remake contemporain de l'entièreté de la filmographie de Jean-Luc Godard".  

La production  

* WARNING *PEGI 18*  

Idiot ?  

Morveux ?  

Crapule ?  

Cancrelat fini à la tourbe ?  

Pantin ?  

Cracheur d'eau des sanitaires?  

Crapaud ?  

Bouffon ?  

Crétin ?  

Fétichiste du Dahut?  

Déchet de gorge ?  

Bidet de bouseux ?  

Raclure de marionnette ?  

Dégueuli de ver de terre ?  

Bouffeur de crottes ?  

Restes léthargiques d’un guignol ?  

Sous-fifre décalcifié ?  

Artiste raté ?  

Producteur incapable ?  

Langue de serpent arrosée à la pisse ?  

Tas de fumier ?  

Larve d’entrailles de poulpe suédois ?  

Trouillard de rat ?  

Chiure de métro?  

Branleur de clap ?  

Mou du genou ?  

Tête de linotte ?  

Poule mouillée ?  

Perchman sans bras ?  

Gros tas de stupidité emballée dans tes excréments ?  

Ingrat ?  

Traîne-savates ?  

Nain de jardin ?  

Bouffeur de mouches ?  

Pantouflard ?  

Racleur de bidet ?  

Sous-doué ?  

Niais sans race ?  

Mange-merde ?  

Lèche-bottes ?  

Empoté ?  

Vaurien ?  

Glandeur ?  

Cervelle de moule ?  

Cloporte ?  

Bourricot ?  

Mange-ordures ?  

Vermisseau ?  

Minable ?  

Petite crotte?  

Relent de pet?  

Sombre crotte?  

Babouin des brumes ?  

Saucisson de l'angoisse ?  

Pétard mouillé des catacombes ?  

Pirate des contrées désolées ?  

Cornichon des bas-fonds ?  

Tas de limaces de bouges ?  

Poltron des bas quartiers ?  

Froussard des terres arides ?  

Balourd des abysses ?  

Ivrogne des tranchées ?  

Fainéant des arrière-cours ?  

Va-nu-pieds des arrière-salles ?  

Morbleu des lieux de plaisir ?  

...À bout de souffle...je compris qu'il n’y avait pas de mot pour décrire notre héros...  

Vous cherchez un exemple de médiocrité galactique ? Ne cherchez pas plus loin que le producteur auto-proclamé, le maestro du manque de goût, le champion de la petitesse d'esprit : le sinistre "Sire 0 étoiles" ! Puisqu'il n'a pas de nom, nous l'appellerons "Pierrot".. il est assurément fou !  

Critique d'art de son état, ce pseudo-producteur a décidé de transformer le monde du cinéma en son propre jeu de Monopoly de l'égo, "un Égopoly" ... en distribuant des notes zéro étoile à tous les films qui n'ont pas la malchance de porter son étiquette. ( Oui, vous avez bien lu : zéro étoile, comme un film de Jean-Luc Godard. 0* ... quel Mépris !  

Pourquoi serait-il aussi mesquin ? Est-ce que ses œuvres cinématographiques sont tellement éblouissantes qu'elles rendent tous les autres films aussi attrayants qu'une tartine de pain rassis ? Spoiler alert : I believe in «non» !  

Auteur-puceau de son premier scénario, rejouant ses blockbuster préférés à l'aide d'une caméra de téléphone portable achetée en solde? Frileux, incapable de produire? Précoce du film Z? À quand sa soupe de lettres afin qu’on puisse jauger sur pièce? Notre musique lui déplait ? Qu'il aille jouer ailleurs !  

Est-il comme un singe aléatoire tapant sur un clavier et dont les griffonnages simiesques sont transposés directement en scénario? Mais attendez, ce serait une insulte pour les singes, qui sont bien plus doués pour l'expression artistique que cet imposteur de l'industrie cinématographique ! Une incapacité quelconque l’oblige-t-il à se cacher derrière le masque de l’anonymat? Sait-il au moins écrire un film comme les autres ? À défaut, une bande annonce, un film de détective...  

Alors, si vous avez le malheur de croiser le chemin du triste sire et qu'il décerne une étoile filante à votre film, ne vous laissez pas abattre. Cela signifie simplement que vous n'avez pas encore atteint les sommets vertigineux de l'égocentrisme débridé.  

Alors qu’il navigue à couvert, terminons de le recouvrir du voile de notre mépris, de notre merde et de notre indifférence. Puisse-t-il crever rapidement dans l’oubli. Applaudissons ainsi, une dernière fois, le roi incontesté de la nullité.  

Etoile de ninja ! Karaté ! Baston ! "Ouh Yaaa!"  

Le sang emplit l'écran dans un dernier cri. La douce voix de James Goodwin (à qui la production a laissé le final cut) se fait entendre : "Va crever !", hurle-t-il en voix-off.  

Le titre encombre une dernière fois tout l'écran : "Le débile qui met 0*"  

Le noir se fait sur le son strident d'une pellicule qui crisse jusqu'à déranger sévèrement les tympans des derniers spectateurs présents... comme dans un montage à la Godard !  

Au loin, comme un dernier écho, la voix de Bardot, en clair-obscur : "Dis... tu les aimes mes fesses ?"