Los Angeles, de nos jours.  

Alessandra Davidoff (Joanna Boglioni), fille du magnat Cain Davidoff a disparu depuis quelques semaines et des nouvelles contradictoires s'entrechoquent dans les colonnes des quotidiens : alors que les organes de presse de son père mettent en avant le remarquable travail d'investigation des enquêteurs chargés du dossier, les revues de la concurrence spéculent sur le destin - funeste, c'est forcément plus vendeur - de la jeune supermodel de l'agence Moff & Tarkin.  

Le Capitaine Philip Seymour Rutherford (Barclay Wryn) est responsable des recherches. Tous les jours, Davidoff-père lui réclame des infos et tous les jours, il doit être le plus fin psychologue qui soit pour le rassurer tout en préparant le terrain à une éventuelle mauvaise nouvelle. Cette pression est encore pire que celle de sa hiérarchie et des médias. La tension est donc palpable au sein de son service. L'autre problème vient du petit ami - disons plutôt le manager et amant - d'Alessandra, Jon Moff (Daniel Tager) qui a lancé des enquêteurs de son côté.  

Au matin du 21ème jour de la disparition de la jeune femme, Rutherford perçoit avec une certaine satisfaction un essoufflement médiatique, même sur le 'net. Ils n'en travailleront que mieux. Mais une surprise l'attend au bureau.  

C'est Moff lui-même qui revient, dit-il, de Thaïlande : Alessandra y aurait trouvé refuge dans un temple dédié à la "Lumière Révélée", organisation dirigée par l'influente Cordelia Tamakashi (Ruth Bova), libano-japonaise soit-disant à l'origine de miracles médicaux. Moff exige de Rutherford qu'il mette la CIA sur le coup, sans quoi il préviendra le père de la disparue.  

Six heures plus tard, et au terme d'une négociation serrée entre Rutherford, Moff, Cain Davidoff et les responsables de la CIA locale, les deux hommes prennent un avion de ligne régulière pour Bangkok.  

Mais un point chiffonne le policier. Si Alessandra est retenue contre son gré là-bas, dans ce groupe sectaire, peut-être pourront-ils faire quelque chose rapidement.  

Mais si, finalement, elle n'était pas otage mais pleinement consciente de ses actes, volontaire... Cette disparition n'aurait-elle été alors que le virage, pleinement réfléchi, de la vie d'une jeune femme ?  

(Script original)