C’était le matin du deux octobre 2002. La police avait débarqué chez Nick (Alan Berger) avec un mandat d’arrestation pour le viol et le meurtre sadique de deux innocentes jeunes filles de 12 et 14 ans, dans la ruelle près du bar Le Brasseur d’Or. Ils lui avaient mit les menottes devant ses enfants (Joshua Fillion, Jessica Hemmings) et sa femme avant de l’emmener dans une voiture de police banalisée jusqu’à la prison. Deux jours plus tard, il était en cours, faisant face à 39 chefs d’accusation tous relatifs à la mort des deux jeunes adolescentes. Sa femme avait déjà entamé les procédures de divorce.

Après trois mois de procès, Nick avait reçu sa condamnation : Prison à vie, possibilité de libération conditionnelle après 25 ans. Pourtant, Nick n’était pas coupable. Il n’avait jamais vu les deux jeunes filles avant qu’on ne lui montre les photos en cours. Il en avait vomi pendant des heures. Son arrestation comme principal suspect n’avait été que l’affaire d’une multitude de circonstances accablantes qui n’étaient en réalité que de pure coïncidence.

L’avocat de Nick, quoique talentueux malgré son faible cachet, n’avait pas réussi à prouver à la cours l’innocence de son client. Il avait même hurlé en plein tribunal que le juge ne cherchait qu’à mettre Nick en prison le plus rapidement possible pour calmer l’affaire, coupable ou non. Il avait bien raison, mais les autres ne l’entendait pas ainsi.

Nick fut enfermé dans une prison sécurité maximale avec d’autres criminels notoires, mais ceux-ci n’acceptaient pas les violeurs d’enfants et lui firent donc la vie dure pendant deux ans. On décida ensuite de transférer le prisonnier dans un établissement psychiatrique pour cas sévère où il fut confiné dans une chambre d’isolement calfeutrée sans possibilité de rencontre extérieure. Les gardes de cet institut, ayant entendu parler de son « crime », maltraitèrent Nick avec la plus grande cruauté, allant même jusqu’à lui infliger des chocs électriques de voltage élevé sur les parties génitales.

Pendant tout ce temps, une seule personne tenta de sauver la situation de Nick. Elle se nommait Kelly (Virginia Huntley), et elle était la sœur des deux victimes tuées cette fameuse nuit du 2 octobre 2002. Elle savait que tout n’avait été qu’une mascarade, elle savait que Nick n’était en réalité rien d’autre qu’un bon prisonnier de circonstance pour camoufler le véritable crime, et elle allait le prouver…