Douvres, Angleterre, 1943

La guerre fait rage partout en Europe depuis presque quatre ans. Le vieux continent est totalement soumit au joug de l’Allemagne Nazi et ne semble pas vouloir se relever. Seule l’Angleterre n’a pas été envahie par l’ennemi et demeure le dernier bastion pour les forces Alliées.

Sur les côtes de la Manche, dans la ville de Douvres, se trouve une gigantesque base aérienne rassemblant des centaines de pilotes anglais, américains et canadiens. Tous les jours, et même la nuit, des avions bombardiers décollent, escortés d’habiles chasseurs, en direction de l’Allemagne. Depuis 1940, c’est la même chose. Les Alliés procèdent à un bombardement stratégique et préventif afin d’écraser les efforts de productions ennemis, l’empêchant de se développer suffisamment pour envahir le royaume britannique. Les bombardements à longues portés sont la seule alternative pour attaquer l’ennemi, la voie terrestre étant impraticable. Les raids aériens sont ciblés sur la Rurh, le centre de l’industrie allemande où se trouvent les raffineries et usines militaires importantes.

Douglas McCormick (Robert Jezek), jeunes aviateurs canadien venant d’Edmonton, est un pilote de chasse renommé du 403ième escadron. Ayant déjà à son actif 7 victoires contre des Messerschmitt Bf-109 allemands, il a obtenu trois médailles militaires. Les pilotes de bombardiers Lancaster l’adorent en raison de son efficacité à éloigner les chasseurs ennemis de leur formation. Son courage à fait le tour de la base et il a déjà obtenue plusieurs offres pour passer dans des magazines de propagande canadienne.

En cette fin de juillet, l’Opération Gomorrhe, dont le but est la destruction complète de la ville portuaire d’Hambourg, était en voie de devenir la plus meurtrière des opérations aériennes d’Europe. Dans la nuit du 27 au 28, 739 avions devaient prendre part à l’attaque du centre-ville d’Hambourg. Parmi eux, Douglas McCormick et son ailier Robert Fieldman (Nathan Bew) à bord de leur Spitfire Mk-IX en tant qu’escorteur. Les deux pilotes ne savaient pas tous les détails de l’opération, encore moins que son but était de causer le plus de morts possible chez les Allemands à l’aide de bombes incendiaires. A 10h 38, la première vague d’appareils décolle. La formation survole la Mer du Nord puis la France durant quelques heures. A 12h12, McCormick aperçoit des chasseurs allemands descendre en piqué sur les Lancaster. Le combat est engagé. L’affrontement est rude ; l’ennemi combatif. Fieldman abat deux appareils puis est pris en chasse. McCormcik tente de le rejoindre en jetant un œil sur les bombardiers qui crachent violemment des projectiles illuminant le ciel. Mais soudain, un bruit désagréable se fait entendre. L’éclat de balles contre l’acier, le ronflement du monteur et une épaisse fumée grise. Son Spitfire part en piqué au moment où il entend dans sa radio Fieldman crier : « Je suis touché ! »

En bas, un vaste champ sombre et une grande maison centenaire les attends. Convaincu de survivre, McCormick pense déjà à comment il retournera en Angleterre une fois au sol…