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Walken Production présente
La Mort des Super-Héros
Je déteste les super-héros. Le premier que j’ai connu était Superman. Ma mère m’avait acheté une bande dessinée de lui, le célèbre numéro 75, où il était tué en affrontant un dangereux adversaire. Après avoir lu les premières pages, je l’avais jeté au feu, trouvant ridicule le fait que des gens puissent passé du temps à écrire de telles sottises. Un peu plus tard, j’avais découvert qu’il existait des milliers de super-héros, créés par des compagnies spécialisé uniquement dans ce domaine. Seulement, l’histoire de tous ces personnages était toujours la même : sauver un individu en danger, sauver la planète d’un méchant aux pouvoirs quelconques. Et les lecteurs appréciaient ce genre de truc…

Faisant à la longue une fixation sur ma haine des super-héros, je commençai à commettre des actes, disons-le, répréhensibles, à l’égard du matériel créé par les plus grands auteurs de comics. J’allais souvent dans les librairies afin d’y voler des bandes dessinées en grand nombre, que je brûlais ensuite. Je faisais la même chose chaque fois qu’un nouveau film sortait en DVD. C’était de petits gestes à l’échelle de la puissance de compagnies telles que Marvel et DC Comics, mais j’étais moi-même assez petit, j’agissais en fonction de ma force. Mon plus grand coup jusqu’à présent était l’infiltration d’une usine de produit dérivé, où l’on construisait des figurines de Wonder Woman et du Surfeur d’Argent. Rien n’avait survécue à mon passage.

Un jour, alors qu’un nouveau Batman était en court de montage dans les bureaux Warner Bros., je décidai d’enfiler mon costume noir d’homme d’affaire affairé afin de me glisser sans encombre dans l’édifice. Ma mission, détruire le futur film et faire un mal énorme à l’industrie du super-héros, tout en ne laissant aucune trace de mon passage, afin de ne pas faire de moi un héros aux yeux des anti-héros.

Mais ce jour là, tout tourna mal pour moi. Au moment où j’allais entrer dans la pièce réservée au montage, le producteur même du film tomba sur moi. Il commença par me demander mon identité. Je ne la lui donnai pas. Il m’accusa alors d’espionnage cinématographique et appela la sécurité. Fâché, je le plaquai contre le mur et lui assenai un bon coup de point au ventre, suffisamment puissant pour qu’il en perdre le souffle. C’était le début d’une chasse à l’homme dans les couloirs de l’immeuble, moi contre une armada entière de gardiens en colère.

Tout cela se solda par une catastrophe. Je terminai ma vie en m’écrasant au sol, tombé du toit d’un édifice de 30 étages.
C’est alors que commença la vie de Nick l’Effaceur, mon alter ego, ressuscité dans mon corps meurtri par un étrange phénomène. Ce personnage, désormais toujours vêtu d’un complet entièrement noir, allait devenir l’instrument de ma haine maladive, l’effaceur de toutes traces de super-héros dans le monde. La première cible de Nick l’Effaceur serait Spider-Man. Mais avant, il fallait montrer à la population entière que les méchants, dans les histoires, étaient toujours les plus forts, les plus rusés, et qu’au final, eux seuls seraient les vainqueurs…

*

Ce film est dédié aux producteurs de Gérardmerveille ayant déjà produit des adaptations de comics Marvel ou DC Comics, producteurs que nous respectons grandement malgré cette divergence de goût!
Scénario : (3 commentaires)
une série A fantastique (Satyre des Comics) de Gregory Tilford

Alan Keith

Kerrilyn Whittall

Daniel Lynch

Jeanne Lillard
Sorti le 10 août 2007 (Semaine 136)
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