Quelle plaie !

Je me présente, je m'appelle Nihous. André Nihous (Patrick Lassek), rien à voir avec le candidat. Enfin si ! On a la même passion. Comme lui, j'adore la chasse, la pêche et la nature en général. Tous les ans, je me précipite à l'ouverture de la chasse pour pouvoir jouir de ce plaisir que me procure la traque d'un animal apeuré pour enfin l'abattre d'un coup de fusil. Cette activité champètre est mon refuge, elle me permet d'exprimer mon être essentiel, mon véritable vécu intrinsèque.

Mais cette année, mon permis de chasse m'a été retiré ! Quelle plaie !
Tout ça parce qu'un couillon de bouregois venu chasser sur la même terre que moi n'a rien trouvé de mieux à faire que de se mettre devant mon fusil au moment où je tirais sur une poule d'eau. Et parait-il que le fait que j'avais un gramme d'alcool dans le sang n'a pas plaidé en ma faveur non plus. A croire qu'on ne peut même plus déjeuner quand on part chasser et qu'on doit garder le ventre vide. Un comble !

Mais je n'ai pas dit mon dernier mot. Je suis bien décidé à récupérer mon permis de chasse, coute que coute. Pour ça j'avais un plan. Avec mes potes Dédé et Marcel, qui ne conçoivent pas une partie de chasse sans moi, on est entrés à la préfecture de nuit, pour récupérer mon permis. NON MAIS !
Comme Dédé connait la femme de ménage de la préfecture (Morena Taufen), il s'est arrangé pour lui tenir le crachoir pendant que Marcel et moi on s'introduisait dans le bâtiment. On aurait du rapidement récupérer mon permis. Si on est capable de se repérer dans la nature, on n'aurait pas du se perdre quand même pas dans des couloirs !

En quelques minutes, ça aurait du être plié. C'est en tout cas ce qu'on se disait en rentrant dans le bâtiment. Mais évidemment, ça ne s'est pas passé comme on le voulait. La boniche trop fatiguée n'a pas souhaité rester causer avec Dédé, et elle a refermé le bâtiment. Et nous, coincés à l'intérieur, on n'est même pas arrivés à trouver où était planqué mon permis.
Pourtant, il va bien falloir qu'on arrive à sortir de là avant le jour. Mais pour ça, il faudra réussir à faire revenir la boniche.

Et hors de question que je reparte bredouille ! En trente ans de chasse, ça ne m'est jamais arrivé, donc ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer !