Philippe, spécialiste en férronerie d'art, venait d'une famille aisée du centre de la France et il était sur le point de se marier en cette année 1914. Mais des événements qui aller changer le monde en décidérent autrement. Mobilisé, il rejoint l'artillerie. Comme bon nombres des jeunes Français, Philippe connu l'horreur des tranchées. Dans les mutineries de 1917, il prit une part active mais contrairement à certains de ses camarades, il refusa de désertait. Son officier superieur voulu le faire traduire en court martiale mais une balle allemande sauva Philippe en tuant l'officier. Néamoins, la guerre scella la vie de Philippe: les gaz eurent raison de l'un de ses poumons. Mais il revint chez lui en 1920, se maria et eut 2 filles. Sa santé était très faible: le poumon restant était rongé petit à petit par les restes des gaz. Se sachant condamner, il aimait passer sa colère sur les gendarmes de son village (eux n'étaient pas aller au front) en leur mettant des raclées, Philippe choqua aussi le jour du 14 juillet en accrochant ses médailles à la queue de son chien et en le faisant défiler dans les rues de son village. Lui qui était antimilitariste, il avait décidé de montrer aux autorités constitué de "planqués" ce qu'il penser de de leurs gendarmes et de leurs médailles. Il n'eut aucun problème, son statut d'ancien combatant et de "Gueule Cassée" le protégerent. Et après une longue agonie, il mourut en 1936. L'histoire d'un poilu ordinaire...