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Walken Production présente
Règlement de compte
Dans un quartier cossu d’une métropole occidentale, en milieu de soirée, une maison voit sa fenêtre avant être fracassée par un objet non identifié, de forme légèrement ovale et de couleur noir. Après quelques secondes à tourner sur elle-même, la chose émet un déclic et s’ouvre, formant un éventail de petites barres métalliques pointues. Le jeune enfant de la famille demeurant à cet endroit s’approche de ce qui pour lui ressemble à un merveilleux jouet. Le père et la mère, eux, restent pétrifiés, incapables de faire un mouvement ou de dire un mot.
Un nouveau déclic. Une détonation. Un crissement de pneu.


Sven Paulson (Ronald McClean) ne le sait pas encore, mais il vient à peine de faire la plus grave erreur de sa vie. Au volant de sa Porsche 911, il roule à fond de train sur l’autoroute 40, désireux de s’éloigner le plus rapidement possible du lieu de l’unique homicide en ville dont il soit directement responsable. Il a un peu perdu l’habitude de faire le sale boulot lui-même, préférant généralement employer des subalternes grassement payés, et l’expérience de ce soir l’a perturbé. Il souhaite seulement que la bombe à clous utilisée pour éliminer ce couple d’agents dissidents a bien fonctionnée comme prévu. Qui sait ce qui pourrait advenir de lui si l’un d’eux survivait à cet attentat disgracieux.
Perdu dans ses pensés, Sven passe devant la sortie 22 sans la voir. Quelques minutes plus tard, une Audi de couleur bleu métallique emprunte la même sortie, à plus de 100 à l’heure.


Au 1044, rue de Sève, Alexia Hernandez (Jeanne Lillard) pleure toutes les larmes de son corps, penchée sur le petit corps inerte et criblé de projectiles de son fils unique adoré. Jamais cela n’aurait dût lui arriver. Il ne méritait pas de mourir pour les bêtises de ses parents, surtout pas en leur sauvant la vie, se prenant le plus gros de la bombe à lui seul. Déjà, Oswald McKenzie (Scott McClean), redevenu sans enfant, semble avoir repris ses anciens instincts. De la plus haute étagère d’un placard verrouillé, il sort une grosse mallette noire et un fusil à pompe, qu’il charge rapidement avant de quitter la demeure, sans un mot à sa femme, qui comprend immédiatement ses intentions. Le moteur de l’Audi bleue métallique rugit, et la voiture se dirige vers l’autoroute. Non seulement McKenzie est persuadé de connaître l’auteur de ce crime atroce, mais il sait également où il ira se réfugier.
Après vingt minutes sur la 40, l’homme en deuil prend la sortie 22, en direction d’une maison dont il est censé ignorer l’existence. C’est une demeure à l’air banal, parfait refuge pour abriter les membres d’une agence internationale en territoire étranger. McKenzie, parfaitement calme, maîtrisant sa colère, frappe à la porte en bois, son fusil chargé pointé en avant. À peine une voix se fait-elle entendre de l’autre côté que le coup part, provoquant un cri de douleur et une chute. La porte affaiblie s’ouvre brutalement. Oswald s’approche de sa victime touchée au genou, l’arme toujours braquée, visant la tête cette fois. L’homme (Weston Bew), qui en temps normal en impose par son physique imposant et son regard dévastateur, semble désormais tout à fait inoffensif. Sans résister, il avoue à son ancien collègue de travail ignorer où se trouve Sven Paulson, puisque celui-ci ne s’est pas présenté au rendez-vous de ce soir. McKenzie décide donc de patienter. Il a désormais tout son temps.


Samantha Jones (Isabel Martinez) gare sa voiture dans l’entrée du 1044, rue de Sève. Son employeur, Sven Paulson, vient de la contacter pour lui faire partager ses craintes. Déterminée à ne pas perdre son emploi à cause d’une maladresse de son propre patron, Jones pénètre furtivement dans l’habitation, pistolet silencieux en main, afin de vérifier l’état des lieux. Aucun bruit suspect. Elle se dirige vers le salon, là où a eu lieu l’attentat. La bombe s’est apparemment déclenchée comme prévu. Trois pans de mur sont tapissés de petits clous et la télévision fume toujours. Seul le divan semble avoir été épargné. Et pas de cadavre! Jones sent son cœur faire un bon dans sa poitrine. Chargeant son arme, Samantha entreprend de faire le tour de la maison. Cette famille doit bien être quelque part, morte ou vivante.
Mais elle n’a pas le temps de faire trois pas en avant qu’elle ressent sur sa tempe un contact glacial, qu’elle déteste profondément, pour l’avoir déjà ressenti à maintes reprises pas le passé. Se refusant à subir de nouveau l’affront d’une prise en otage, Samantha décoche un vif coup de pied sur son adversaire. Celle-ci s’effondre sous la violence du choc, alors que le canon d’un pistolet se pose sur son front.

Un cellulaire sonne. Jones répond, pour trouver à l’autre bout un Sven Paulson nerveux. Celui-ci lui dit de la rejoindre au QG, avec une Alexia vivante, de préférence. Tous ensemble, ils ont une affaire à régler…
Scénario : (2 commentaires)
une série A d'action de Joan Buxton

Ronald McClean

Jeanne Lillard

Scott McClean

Isabel Martinez
Avec la participation exceptionnelle de Weston Bew
Sorti le 06 décembre 2008 (Semaine 205)
Entrées : 23 162 565
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