Peu de réalisateurs peuvent se vanter d'avoir autant marqué le cinéma mondial en 7 films! Après avoir était assistant-réalisateur sur le tournage du film "Les Derniers Jours De Pompeï", un péplum sans grande envergure tiré du livre eponyme, Sergio Leone aide un autre Sergio, Corbucci à devenir à son tour assitant-réalisateur car le réalisateur d'un péplum est tombé malade et que Leone se retrouve aux commandes.

Ce péplum "Le Colosse De Rhodes" est la première réalisation de Leone et surtout l'un des meilleur film du genre. Mais les aventures "Antique" et les "éphebes" en jupettes ne passionne pas vraiment Leone.

En 1964, il écrit un scénario western (remake non-avoué de "Yojimbo" d'Akira Kurosawa) et le propose à divers producteurs. Alberto Grimaldi lui fait confiance mais c'est un vrai pari: En effet depuis la fin des années 50, le western est un genre mort. Mit à part quelques pellicules sans interets tournées aux USA, parlant souvent de fermiers, de bétail et d'indiens, le genre est passé de mode partout. Sauf en Allemagne. Cela fait léger comme marché. Néamoin le film se fait.

Bien sur, pas question de tourné aux USA et donc c'est dans un lieu désertique, non-loin d'Alméria en Espagne que le tournage aurat lieu. Pour le casting, évidemment pas de star: Pour le héros, un jeune Américain inconnu en Europe, Clint Eastwood , star d'une série TV western s'appelant "Rawhide" racontant la vie de cow-boys menant leurs troupeaux. Et pour le "méchant", un acteur de théatre et de cinéma classique Gian-Maria Volonte. Pour la musique, un artiste n'ayant qu'une dizaine de partition composé et notamment son premier western en 1963 "Duello Nel Texas" de Roberto Blasco, Ennio Morricone est embauché car Leone et lui se sont rendu compte qu'ils avaient été dans la même classe étant enfant!. Le film se fait avec ce casting "batard" et ses moyens limités.

Voulant donner une touche Américaine selon l'habitude de l'époque, Sergio Leone devient Bob Robertson sur l'affiche du film. Et contre toute attente, le miracle se produit: Per un Pugno Di Dollari ("Pour Une Poignée De Dollars" en VF) triomphe au box-office Italien et dans tout les pays où le film sort! Pour Leone, le pari est gagné. Très vite, le public réclame du western et tout le monde en Italie se met donc à faire du western. Dès l'année suivante, une suite est lancé par Leone et Alberto Grimaldi. Cette suite qui n'en est pas une, réunit une nouvelle fois Clint Eastwood en héros et Gian-Maria Volonte en Indien ravagé par l'alcool et la drogue, mais aussi un autre acteur Américain (découver dans "Le Train Sifflera 3 Fois" de Fred Zimmermann) dont le western deviendra son genre de prédilection: Lee Van Cleef.

Per qualche Dollaro In Pui' (Et pour Quelques Dollars De Plus" en VF) est un western classique mais cette histoire de vengeance familliale ultra violente pour l'époque et sublimé par la magnifique composition de Ennio Morricone (Notamment lors du duel final). Au final, un succès encore plus important que le précédent.

Donc évidemment un 3eme dfilm est mit en chantier. Cette fois une histoire de chasse au trésor par 3 pistoleros, en pleine guerre de séccéssion. Au vu des succès précédents, le budget du film est important mais néamoins, bon nombre d'acteurs des précedents films sont là: Bien sur Eastwood dans le role du "Bon", Lee Van Cleef dans le role cette fois du cruel "Sentenza" (D'ailleur Leone voulait Charles Bronson pour ce role mais déjà engagé sur "Les Douzes Salopards" ne put répondre favorablement) et Eli Wallach (Vu en Mexoicain tyrannique dans le mythique "Les 7 Mercennaires") dans le role de "Tuco", un bandit Mexicain plus ridicule que dangereux. Ennio Morricone remplie lui aussi pour la musique, toujours meilleur que le précédent. Passionné par les armes à feu, pour "Il Bueno, Il Brutto, Il Cattivo" ("Le Bon La Brute Et Le Truand" en VF) Sergio Leone se livre à une reconstitution méthodique des années de guerre de séccéssion, poussant le détails jusqu'au armes à feu, toute de l'année où se passe le film (1863).

Succés mondiale et immédiat pour ce que les médias ont appelé le dernier film de la trilogie "Des Dollars". C'est aussi la derniere collaboration entre Clint Eastwood et Sergio Leone.

Il faut attebnre presque 2 ans pour revoir Leone mettre en chantier un film. Ce film, dont le buget est énorme" lui permet même de tourné certaine scènes aux USA, d'avoir une célébrité comme Henry Fonda, de contruire une véritable voie de chemin de fer non-loin d'Alméria pour les besoins de son film...

C'era Una Volta Il West (Il Etait Une Fois Dans L'Ouest en VF) raconte la fin de l'ouest et des grands espaces avec l'avancé inoxorable du train et donc de la modernité. C'est aussi une histoire de vengeance de "L'homme à L'Harmonica" interprété par Charles Bronson à l'encontre du pistolero interprété par Henry Fonda. A ce casting de rêve, se joignent aussi Claudia Cardinale, Jason Robards, Lionel Stander et la star "black" des westerns Américain Woody Strode.

Pour beaucoup, c'est le chef-d'oeuvre de Leone et pour d'autre, un western bavard et assez mou. Il n'empeche le film est un succée planétaire mais c'est aussi et surtout le dernier western de Leone. En cinq années, que de chemin parcouru!

Sergio Leone, devenu producteur, souhaite donné sa chance à des réalisateurs ou à des scénariis moins "grand public". C'est comme cela qu'il se retrouve avec le scénario de "Giu La Testa", un western-révolution mettant en scéne un terroriste Irlandais et un peone Mexicain révolutionnaire. Mais rien ne se passe comme prévu et Sergio Leone se retrouve à réaliser ce film.

"Giu La Testa" ("Il Etait Une Fois La Révolution" en VF) est le film que Leone aimait le moins: De nombreux problèmes avec l'acteur Rod Steiger, une histoire trop "politisée" selon Leone et au final, François Truffaut, ami de Leone, avait trouvé la formule juste: "Un Grand Film Malade". Le film marche mais Leone est quelques peu dégouté de la réalisation et est bien décidé de n'etre que producteur désormais.

En Italie et dans le reste du monde, le western vit ses dernières heures et est supplanté par les western-parodique dont Bud Spencer et Terrence Hill seront les grandes stars. Avec ce qui à lancé le genre en 1970 "Lo Chiamavano Trinita" ("On L'Appelle Trinita" en VF). Le succès de ces comédies médiocres interpelle Leone et une idée lui vint: Confronté l'univers du western à celui de ces parodies et montrer dans ce film "l'évolution" comme dans C'era Una Volta Il West. Il décide de commander un scénario à Ernesto Gastaldi reprenant ce concept confrontant selon les termes mêmes de Leone: "Henry Fonda et Trinita!".

Souvent attribuer par le public à Sergio Leone, c'est Tonino Valerii (Réalisateur du genial "I Giorni Dell Ira", avec Giulianno Gemma et Lee Van Cleef, et ayant un thème similaire à celui de "Il Mio Nome E Nessuno") qui réalise ce film et Leone n'est "que" le producteur.

"Il Mio Nome E Nessuno" ("Mon Nom Est Personne" en VF) est une comédie confrontant l'ancienne époque du western (Représenté par Henry Fonda, parodiant son personnage de "C'era Una Volta Il West") et le nouveau western (réprésenté par Terence Hill, fidèle à lui même...). Le film est succés et Leone produira un autre western parodique, toujours avec Terence Hill, mais qui marquera beaucoup moins les esprits ("Un Genio, Due Compari, Un Pollo" de Damiano Damiani).

Après 12 années sans avoir réaliser un film, Sergio Leone décide d'adapter un roman retracant l'histoire d'une bande de gamin devenu les caïds du quartuier Juifs Polonais de New-York. Ce film "Once Upon A Time In América" ("Il Etait Une Fois En Amérique" en VF) est "Le" film de gangsters dont Martin Scorcese s'inpirat pour ses films. Du coté du casting, Robert De Niro, repéré par Leone dans "The Godfather Part II" et James Woods, vu lui dans la saga sur la Shoah "Holocaust". La musique est encore une fois confié à Ennio Morricone et sa partition est l'une des plus belle qu'il est faite (Surtout les passages utilisant de la flute de Pan, interprété par George Zelmphyr). Ce film parle d'amitiée trahie, d'évolution, de banditisme.

Après un nouveau succès, Leone se met en tête de faire un film de guerre sur la bataille de Stalingrad mais décède en 1989, sans avoir commencé le film.

Sergio Leone a relancer un genre "mort" par des films très classiques par leurs histoires mais extraordinaires dans leurs formes. Bien moins violents que ceux de Corbucci et bien moins politisé que ceux de Sollima, les westerns de Leone sont le "mix" parfait entre l'univers du western Américain et la sensibilitée Européenne. Avec cela, Sergio Leone est devenu le maitre incontesté du western Européen et qui sait, peut-être même du western mondial...
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2eme documentaire de la série des 3 Sergio, celui-ci retrace la carrière du plus célébre des 3: Sergio Leone!
Prochainement: "Il Etait Une Fois... Sergio Sollima"