Parmi les Gérard du cinéma, on reparle souvent de Gérard Merveille qui a donné son nom à la célèbre ville, de Gérard Manvusa, réalisateur à la carrière sans cesse étonnante, mais on oublie souvent le troisième Gérard : Gérard Cousin.  

Débutant sa carrière de producteur à Baltimore, ville au cinéma en pleine croissance à l'époque, Gérard Cousin commence par produire des séries Z assumées telles que "Le Tueur à La Tondeuse à gazon" ou "L'Attaque Des Martiens De L'Enfer" avant de lancer sa première adaptation intitulée "Captain Marvel". A l'époque déjà, il accorde sa confiance à des réalisateurs et acteurs débutants qui participeront à la croissance du studio. Très rapidement cependant, il tombe dans la facilité et produit des remake de films déjà existants, ne proposant que de temps en temps des films originaux, dont la célèbre saga des Martiens de l'Enfer (quatre épisodes existant à ce jour).  

Les premières années sont difficiles, et les deux Gérard célèbres lui font beaucoup d'ombre. A l'époque de la disparition de Gérard Merveille, on le soupçonne d'ailleurs de ne pas être étranger à ce crash d'avion qui reste encore aujourd'hui inexpliqué. Le fait que l'épouse de Gérard Cousin se trouvait à bord, épouse avec qui il était en instance de divorce et à cause de qui il risquait de devoir vendre son studio pour pouvoir lui reverser la moitié de sa fortune, ne jouera pas en sa faveur. Mais faute de preuve, les charges retenues contre lui seront abandonnées. Lorsque Gérard Manvusa disparait à son tour dans d'étranges circonstances (il aurait fait une mauvaise chute dans un escalier après s'être pris les pieds dans la bobine de son dernier film), on soupçonne à nouveau Gérard Cousin.  

De nouveau disculpé, il profite cependant de cette publicité gratuite qui lui a été faite pour promouvoir son studio dans tous les magazines qui désormais lui accordent sans cesse des interviews suite à ces deux affaires. C'est le début de la période faste des studios Gérard Cousin Prod. Il lui aura fallu attendre huit années avant de vraiment marquer la ville de Baltimore de son nom, mais au bout de ces huit années il accède enfin à la place de plus gros producteur de l'année qu'il espérait acquérir depuis si longtemps et qui était occupé jusque là par le studio ZANO Production réputé pour ses films d'un vide sans nom.  

Mais en parallèle, un autre studio est apparu à Baltimore pendant ce temps, et menace Gérard Cousin : le studio Morcar Prod. Connaissant une ascension fulgurante, ce studio vole dès l'année suivante la place de plus gros producteur à Gérard Cousin. Malgré la bonne entente en façade des deux studios qui ont même collaboré un moment pour un projet commun, cette éviction est peu appréciée de la direction de Gérard Cousin Prod, et des pressions sont faites sur le studio Morcar Prod.  

Accusé de verser des sommes en secret aux propriétaires de salles de cinéma pour mettre les films Gérard Cousin Prod en avant et limiter la promotion de ceux des studios Morcar Prod, puis accusé également d'avoir la main mise sur les médias de la ville et d'en profiter pour faire de la concurrence déloyale envers le nouveau plus gros studio de Baltimore, Gérard Cousin voit une fois de plus ces charges abandonnées faute de preuves.  

Une totale victoire pour le studio qui voit alors les studios Morcar Prod s'en aller à Gérardmerveille, la ville montante du cinéma où Gérard Cousin a jusqu'alors toujours refusé de s'installer, à cause de ce nom donné à la ville en hommage à son ancien concurrent.  

Les années se suivent ensuite sans qu'aucun concurrent sérieux ne vienne faire de l'ombre au studio qui enchaine les remake à succès. Son genre de prédilection : le western. Mais la lassitude finit par toucher Gérard Cousin qui regrette de ne pas avoir face à lui de concurrence digne de ce nom. Et pour cause ! Petit à petit désertée, la ville de Baltimore n'est plus que l'ombre d'elle-même tandis que les producteurs de talents sont attirés par les nouvelles villes comme Fundanse ou Gérardmerveille.  

Durant l'été 2007, Gérard Cousin décide alors, tout en conservant son studio à Baltimore, d'en ouvrir un autre à Gérardmerveille, mettant de côté sa rancoeur envers celui qui a donné son nom à la ville. Mais là-bas, la concurrence est plus rude. Le studio s'essaye alors pour commencer à la science-fiction, avec "Les Démons De Térion", une série Z se déroulant dans un univers totalement original, puis au film historique, au documentaire et aux films d'action de type asiatique avec plus ou moins de succès, mais il revient rapidement vers son genre préféré, à savoir le Western, avec le nom de Django, toujours omniprésent dans ses films et interprêté par Klaus Keith, mais aussi une nouvelle héroïne inspirée de la Bloody Sara des studios Morcar Prod : Desolation Jane.  

Mais si la concurrence est rude à Gérardmerveille, cela n'empêche pas au studio d'enchainer les succès, avec des films d'un genre rare dans cette ville. Il apporte donc une touche toute personnelle à ses films, et commence à faire sa place dans cette nouvelle ville, tandis qu'il continue d'occuper la première place de Baltimore. On lui reproche cependant de trop mettre en scène son goût pour les jolies femmes sur ses affiches et dans ses films, comme avec par exemple son héroïne de l'Ouest, Desolation Jane, interprêtée par Lou Hunter et réputée en partie pour ses tenues assez aguicheuses.  

Oubliant leurs désaccords passés, les deux studios Gérard Cousin Prod et Morcar Prod se réunissent même à nouveau pour faire se rencontrer deux héros de western de leurs studios : Rancorous Kate et Desolation Jane. Le studio lance également une nouvelle saga se déroulant dans un univers original, Galactic Western, et en produit le premier volet, rapidement suivi par Morcar Prod et JK Entertainment.  

Un nouveau départ donc, pour ce studio prolifique qui veut aujourd'hui tenter de trouver sa place dans cette nouvelle ville où le cinéma est totalement différent de Baltimore. Mais déjà le patron du studio défraye de nouveau la chronique, depuis que des actrices l'accusent d'avoir obtenu leurs places dans des films en lui ayant accordé leurs faveurs.  

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Images d'archives, photos et vidéos volées, témoignages d'acteurs et actrices ayant travaillé avec les studio Gérard Cousin Prod, James Bruckenheimer vous propose de découvrir ici l'histoire d'un studio de production encore jeune à Gérardmerveille, et pourtant déjà expérimenté. Sans jamais donner son avis, il apporte divers éléments venant accuser ou innocenter le producteur dans les différents dossiers qui l'ont concerné. Le spectateur tirera lui-même ses conclusions.  

(Produit en accord avec les studios Gérard Cousin Prod, sans pour autant que le studio n'ait le pouvoir de censurer le film)