Si les fractales sont des inventions de la nature, c'est par les machines qu'elles naissent et s'épanouissent pour notre plaisir.  

Popularisées dès les années 70 par le français Mandelbrot (qui donnera son nom aux algorythmes responsables de courbes), il faut pourtant attendre la fin des années 80 avant que les processeurs destinés au grand public disposent de suffisamment de capacité de calcul afin d'en générer pour M. Tout-le-monde. On retrouve ainsi leur application dans le bâtiment, en musique et dans les jeux vidéos.  

C'est que les fractales révèlent une partie cachée des calculs mathématiques, celle qui fait l'Art et la beauté.  

Mais qu'est-ce qu'un objet fractal ? Disons, pour faire simple, qu'il s'agit d'une répétition à l'infini et sur des échelles arbitraires, d'un schéma géométrique donné. L'objet fractal fascine car, comme le précise l'Enclypodédie Wikipédia "il est trop irrégulier pour être décrit efficacement en termes géométriques traditionnels". Il garde ainsi une partie de son "mystère" pour le plus grand nombre.  

Issu de la nature (nuages, corail, alvéoles pulmonaires, flocons de neige, etc.), sa répétition graphique à l'infini génère une douce hypnose.  

Le documentaire se focalisera sur la beauté graphique de ces constructions complexes, si proches de nous comme on l'a vu mais si éloignées par leur abstraction.  

Après en avoir étudié leur génération dans sa première partie - avec un entretien avec Benoît Mandelbrot lui-même, Piotr Angulsson (élève de Waclaw Franciszek Sierpinski) et autres scientifiques ou créateurs, le dernier quart-d'heure sera consacré à une longue "descente" fractale rythmée par les accords "trip-hop" de Moby et Massive Attack.  

(Script original)  

Plus d'info ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fractale  

Durée : 1h20