2030 aux USA : les nations ne sont plus qu'un vague souvenir, de puissants conglomérats ayant été créés suite à la privatisation des institutions débutées dès les années 2000 par le gouvernement fédéral afin de résorber les déficits publics.
Chaque Etat-corporation dispose désormais de ses lois, de son armée, de ses résistants aussi : surnommés tantôt "Démocrates", tantôt "Républicains", partisans de l'ancien ordre que les structures du Nouveau Monde tentent de faire taire par tous les moyens.

Si le nationalisme a disparu, celui-ci a été remplacé par une forme militarisée d'appartenance à l'entreprise. C'est ainsi que, malgré tout ce que l'on pensait, les "corpos" n'ont pas arrêté les guerres. Bien au contraire : la Terre est devenue un marché ultra-concurrentiel dont chacun a voulu s'approprier une part toujours plus vaste. Plus exploitée et détruite (par des conflits incessants) que jamais, la planète crie à l'aide.

C'est dans ce contexte que Louise Manning (Lou Fishburne), Colonel au sein des Forces Alliées de la Roxxon Corp. est grièvement blessée. En coma dépassée, sa dépouille est amenée d'urgence à une équipe de militaires du camps adverse, la StarK Co. Camps lui-même infiltré par les "Républicains".
Les ingénieurs cybernéticiens dirigés par le Dr Coolide (Peter Bova) profitent de l'état exceptionnel de Manning pour la transformer en une redoutable cyborg. Une fois reprogrammée, celle-ci pourrait être le fer de lance, le "Deathlok", d'une nouvelle armée.
Mais Coolide est de mèche avec les "Républicains" et fait croire à la destruction du corps après un incident de laboratoire. Manning est ainsi récupérée par un groupe de rebelles et reprogrammée pour combattre les corpos par le biais d'attentats, d'assassinats ciblés, d'exfiltrations...

Psychologiquement pourtant, la jeune femme a du mal à se reconstruire une personnalité, déchirée qu'elle est entre sa personnalité et son programme robotique. On lui attribue un mentor, le jeune informaticien qui s'est chargé de sa reprogrammation, Claude Baron (Alex Maher). Avec elle, il va essayer d'affiner les souvenirs, de reprendre les pièces du puzzle mémoriel de la jeune femme et tenter de le reconstituer. Mais Baron sait qu'il prend un risque à trop forcer sur la partie "humaine" du Deathlok. Celui de le rentre moins efficace dans l'action.

Pendant ce temps, la StarK Co qui se méfie de Coolide, délègue une enquête interne sur la disparition du Deathlok. Enquête dirigée par Sonia Pays (Jeanne Yusef), une puissante mutante...

(Script original, inspiré de loin du comic-book de la compagnie Marvel)